mercredi 25 mars 2009

Témoignage



C’était simple et bon comme du bon pain de campagne, c’était presque gai, touchant de tendresse. Un petit soleil éclairait de temps en temps un après-midi plutôt nuageux. Mon cœur en est tout réchauffé, rien que d’y repenser… pourtant, je pleurais… je pleurais de savoir que tant de bonté n’était plus, de repenser aux circonstances, aux manifestations d’une âme si bonne qui, si elle apparaissait quelques fois rude, nous touchait jusques au fond du cœur dans son désir de nous aimer, de nous éclairer sur toutes les choses de la vie aimante du Christ dans Sa vérité toujours, profonde et belle. Âme d’esthète, elle pensait toujours en aimante de qui elle s’adressait.
L’abbé Allard a rappelé combien sa silhouette nous manquerait dans ces pays de St-Alyre, de Champlitte à Trémoulet et à Chelles, sur les petites routes de campagne. Quel attachement en effet, quel contact chaleureux !
« Un cœur simple qui hait le néant vaste et noir » si on rencontrait son regard, si elle disait une parole, c’était toujours inoubliable, tout nous marquait en elle, tout imprégnait : recherche de vérité en tout, de bonté dans tout ; elle nous mettait en garde contre le démon toujours, ce démon qui nous fait tomber dans l’erreur avec « les meilleures intentions du monde ».
Ah, si nous pouvions vivre comme elle avec grandeur et simplicité, amitié, chaleur, amour !

Message laissé par Monique BUER dès le retour à Saint-Etienne après les funérailles de Gabrielle-Marie MOSNIER.

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